Les conséquences du beurre sur la santé

Le beurre ne serait pas si délétère pour nos artères. Une dernière étude menée dans 15 pays auprès de 6,5 millions de personnes, montre que le beurre n'a pas de lien direct avec les maladies cardiovasculaires. Cette matière grasse serait même un meilleur choix que le sucre ou l'amidon (pomme de terre, pain blanc). L'équipe de scientifique a cherché à comprendre le lien qui pouvait exister entre la consommation régulière de beurre et les maladies cardiovasculaires comme les pathologies coronariennes, les AVC ou le diabète.
En croisant les données de 9 études qui ont suivi 6,5 millions de personnes dans le monde, ils se sont aperçus que le beurre avait un impact minime sur la mortalité, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Au cours de la période totale de suivi, 28.271 participants sont décédés, dont 9.783 à cause d'une maladie cardiovasculaire et 23.954 en raison d'un diabète de type 2.
La consommation de beurre moyenne à travers les neuf études s'est montée à 3,2 portions par jour. Pour arriver à une moyenne globale, la dose a été rationalisée à 14 grammes par jour, soit environ une cuillère à soupe.
En conclusion, la bonne recette serait de ne pas diaboliser le beurre en l'excluant totalement de son alimentation ni, à l'inverse, d'en faire des tartines pour agrémenter pain, pâtes, plats. Il serait en tous cas moins néfaste que le sucre ou l'amidon, contenus dans le pain blanc ou la pomme de terre sur laquelle le beurre trouve d'ailleurs allègrement sa place.