Les effets de la vitamine D

La vitamine D est essentielle au métabolisme osseux, mais ses effets sur la santé vont bien au-delà de cet aspect. Elle est considérée par les spécialistes comme une quasi-hormone, avec des bénéfices potentiels dans tout l'organisme. Ses liens avec le système immunitaire sont, en particulier, très étudiés. En effet, des niveaux optimaux de vitamine D diminuent le risque d'infections respiratoires supérieures et le fait d’en manquer est associé à une issue moins favorable en cas d’infections, notamment respiratoires. Le déficit en vitamine D est également associé à un risque accru de développer une maladie auto-immune.
Pour l'Agence européenne des aliments (Efsa), un taux de vitamine D mesuré lors d'une analyse de sang révèle un déficit lorsqu'il est inférieur à 20 ng/mL (50 mmol/L). Mais pour plusieurs sociétés savantes dont la Société d'endocrinologie des États-Unis, le taux ne devrait pas être inférieur à 30 ng/mL (75 mmol/L). L'alimentation n'est pas la source principale de vitamine D qui est essentiellement synthétisée par la peau lors de l'exposition au soleil. Toutefois, certains aliments représentent une source de vitamine D additionnelle intéressante, c'est le cas notamment du saumon, du hareng fumé, du thon ou du jaune d'œuf par exemple.

Un déficit en vitamine D a été associé à une fonction immunitaire altérée, à certaines formes de cancers et aux maladies cardiovasculaires. Elle est également associée à l’inflammation et au diabète. Plusieurs études menées sur différentes populations - chez des jeunes femmes, chez des femmes ménopausées - montrent également qu’il existe une association entre de faibles niveaux de vitamine D et le risque de dépression. Un déficit en vitamine D serait aussi impliqué dans la dépression saisonnière.