L’impact de la vitamine A

La vitamine A jouerait un rôle essentiel dans la protection du cerveau chez les personnes âgées. Elle serait précurseur d’une molécule qui aurait une action stimulante sur la communication entre les neurones. La vitamine A désigne tout composé présentant des caractéristiques biologiques similaires à celles du rétinol. Le rétinol est l’une des trois formes disponibles de la vitamine A, avec le rétinal et l’acide rétinoïque. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la vision. Elle intervient aussi dans la régulation de l’expression des gènes. De ce fait, elle est impliquée dans de nombreuses fonctions de l’organisme : développement de l’embryon, croissance des cellules, renouvellement des tissus (peau, muqueuse intestinale), système immunitaire… Elle a également un fort pouvoir antioxydant. Chez l’homme et la plupart des espèces animales, la vitamine A peut être fabriquée à partir de certains caroténoïdes présents dans les végétaux colorés, dont le bêta-carotène. On trouve du bêta-carotène dans l’abricot, la carotte, la mangue, la pêche, le melon, les petits pois… La vitamine A se trouve aussi dans les aliments d’origine animale, sous forme de rétinol : huile de foie de morue, foie de veau, jaune d’œuf, lait, poissons gras, etc.
Des chercheurs de l’Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) affirment que la vitamine A jouerait un rôle essentiel dans la protection du cerveau lors du troisième âge. Selon eux, la vitamine A est précurseur (nécessaire à la fabrication d’une autre molécule) de l’acide rétinoïque, une molécule qui aurait une action stimulante sur la formation des synapses, qui sont les régions de contact entre deux neurones. Ainsi, la vitamine A permettrait d’augmenter le nombre de connexions entre les neurones et donc une meilleure plasticité cérébrale. Elle contribuerait aussi à stimuler le fonctionnement de l’hippocampe, siège de la mémoire et à réguler les mécanismes du stress. Il faut savoir que chez les personnes âgées, les structures cérébrales, notamment l’hippocampe, ont tendance à perdre de leur élasticité.