La vérité sur le café

Nous en consommons 5 kg par an, loin derrière les champions du monde scandinaves (plus de 13 kg !) mais devant les japonais qui ne jurent que par le thé. Le café est capable du meilleur comme du pire, et ce n'est pas forcément une question de dose. Il est déconseillé aux stressés. Dans l'heure ou les deux heures qui suivent la prise d'une tasse de café, les hormones du stress montent tandis que la fatigue diminue. La pression artérielle s'élève et reste élevée plusieurs heures. Il rend vigilant, affirmation résultant d'une étude faite par les scientifiques de l'armée américaine. Les soldats réagissent bien mieux et plus vite après la prise de caféine. Il augmente également la fertilité chez la femme. Comme l'alcool et le tabac, la caféine augmenterait les risques de fausse-couche et allongerait l'attente des femmes à désirer un enfant. Le café diminue le risque de diabète (type II). Les buveurs réguliers de café, les vrais amateurs de petit noir, sont moins touchés par cette maladie que les autres. Mais, deux incertitudes demeurent à ce jour, la quantité exacte à boire pour la prévenir et son mode d'action : la caféine réduirait l'intolérance au glucose par des mécanismes physiologiques qui demeurent mystérieux. Autre constatation, le café pourrait être responsable d'une fuite de calcium et d'une diminution de la densité osseuse qui expose au risque d'ostéoporose. Enfin, la consommation de 3 à 4 tasses quotidiennes de café caféinépourrait réduire de 20 à30% le risque de calculs vésiculaires. En revanche, aucun bénéfice à attendre du café décaféiné.