Coquillages et crustacés : vous laisserez-vous tenter ?

Nous aimons déguster crevettes, huîtres, moules et autres mollusques qui regorgent de bienfaits nutritionnels. D'ailleurs, concernant les huîtres et les moules, leur apport en acide aminé soufré/cystéine et taurine, deux antioxydants majeurs, participe à la protection contre les toxiques et les radicaux libres. Par exemple, une douzaine d'huîtres couvre la totalité des besoins quotidiens en zinc (minéral qui préserve les acides aminés des attaques oxydatives des radicaux libres issus des rayonnements ou de la pollution) et favorise considérablement la croissance des cheveux et des ongles, la santé des os, du sang et d'autres tissus et organes. Les crustacés sont également bénéfiques pour la mémoire. Dans les expérimentations animales, la non consommation de crustacés, renfermant des substances nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs du cerveau impliqués dans la mémorisation, conduirait à des troubles de mémoire, un vieillissement précoce des structures nerveuses et parfois à une destruction accélérée des neurones. Il faut savoir que dès le Moyen-Age, les mollusques, par leur richesse en acides aminés, ont été proposés comme thérapie dans de nombreuses affections, comme le traitement du goître. Ils se rapprochent d'ailleurs du lait et de l'œuf. Abandonnons l'idée que les crustacés sont les principaux vecteurs du virus de l'hépatite A. Le suivi vétérinaire est constant et avant d'être proposés à la vente, les coquillages séjournent environ 48 heures dans les bassins de purification dont l'eau a été désinfectée par ozone, chlore et ultra-violets. Ne consommons pas de coquillages ramassés en bord de mer de manière sauvage, car ils contiennent bactéries et virus ! Mais, recherchons plutôt l'étiquette de salubrité qui accompagne une production.