Manque de poisson égal dépression

Les populations qui consomment régulièrement du poisson (source d'acides gras oméga-3) connaissent un risque plus faible de dépression sévère. La situation des Français très médiocre, au niveau de cette consommation, explique la fréquence élevée des dépressions en France. Un chercheur américain, après avoir estimé la consommation d'oméga-3 dans différents pays à travers le monde et en connaissant leurs taux annuels de dépression ainsi que d'après des données économiques concernant l'achat de poisson, a réalisé l'importance du lien entre dépression et acides gras oméga-3. Plus une population consomme des produits de la mer, moins la dépression saisonnière ou post-partum ou encore le syndrome maniaco-dépressif sont présents (plus particulièrement chez les femmes). Le japon ressort gagnant et la Nouvelle Zélande perdante ! Tandis que chez les Eskimaux, il a été remarqué qu'en présence du recul du régime traditionnel, l'obésité, le diabète, les maladies mentales, les taux de suicide augmentaient. Ce qui confirme qu'un changement alimentaire explique le déclin de la santé mentale des peuples. Mais ne perdons pas de vue que des facteurs culturels et socio-économiques peuvent entrer dans cette appréciation. Il va sans dire que les personnes qui mangent fréquemment du poisson sont celles aussi ayant un mode de vie plus sain. Elles font du sport et sont moins stressées. Dépression et maladies cardio-vasculaires ont les mêmes origines. Les déprimés ont des profils biologiques très proches de ceux observés pour les maladies cardio-vasculaires. Les personnes dépressives ont plus de risque de faire un infarctus. L'explication la plus probable étant que ces deux maladies ont des racines communes, notamment nutritionnelles.