Petite histoire des oméga-3

Suite à plusieurs expéditions scientifiques sur la côte ouest du Groenland découlant sur de nombreuses études, les chercheures Danois se sont penchés plus particulièrement sur l'alimentation des Esquimaux afin de comprendre pourquoi ce peuple était rarement victime de maladies et beaucoup moins touché, voire totalement épargné par le diabète, les maladies de la thyroïde, l'asthme, la sclérose en plaques et le psoriasis. Et c'est bien à leur forte consommation (400 g par jour) de poisson que les Eskimaux doivent cette particularité. Parallèlement, une étude japonaise, plus particulièrement sur les habitants d'Okinawa, a abouti au même constat. Mais, qu'y-a-t-il vraiment dans le poisson qui permet une telle protection,Le poisson consommé tant au Japon qu'au Groenland est très riche en oméga-3., que l'on nomme graisses polyinsaturées. Elles renferment des propriétés remarquables : elles diminuent les phénomènes inflammatoires, gardent nos artères et notre cœur en bonne santé (car elles fluidifient le sang et préviennent les troubles du rythme) et aident notre cerveau à mieux fonctionner. Le développement des huiles végétales, comme l'huile de tournesol, consommée par 65% des foyers franà§ais, sont pauvres même carencées en oméga-3, ce qui explique le déséquilibre en défaveur de ces acides gras. En revanche, l'huile d'olive apporte une graisse intéressante que l'on nomme l'acide oléique, mais très peu d'oméga-3. De plus, les consommateurs à partir des années 1950 ont dédaignés, par phobie des matières grasses, les poissons gras en préférant les poissons maigres comme le cabillaud, le merlan qui n'apportent aucun oméga-3.