L'addiction au café viendrait des gênes

Le café est l’une des boissons les plus consommées au monde, après l’eau et le thé, et la principale source de caféine. Il a également été prouvé qu’une consommation modérée de café présentait des bénéfices pour la santé (amélioration de la mémoire, santé cardiovasculaire...). À condition de s’en tenir à 2 à 3 tasses par jour ! Pour ceux qui ne comptent plus leurs pauses café, c’est une autre histoire.
Une consommation importante de café est souvent justifiée par un manque de sommeil la nuit précédente. La raison serait finalement toute autre : une variante génétique expliquerait que vous soyez plus enclin à boire de grandes quantités de cette boisson. C’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs Italiens et Néerlandais, qui ont publié leurs conclusions dans la revue Scientific Reports.
Ils expliquent dans leur papier qu’une variante génétique responsable d’une addiction au café avait déjà été découverte dans les années 1960, en Italie. Parmi plus de 1.200 personnes étudiées, celles présentant la variante génétique PDSS2 avaient tendance à boire moins de tasses de café que ceux qui ne possédaient pas ce gène. La raison évoquée est que le gène PDSS2 inhibe la capacité du corps à dégrader la caféine. Moins de tasses de café sont donc nécessaires pour obtenir une dose de caféine satisfaisante assimilée par l’organisme.
Une second vague d’analyse a pris place au Pays-Bas, auprès de plus de 1.700 personnes, confirmant ces résultats. Les chercheurs déclarent dans leur article qu’ils espèrent que des études à plus grande échelle seront menées pour approfondir cette découverte.