Les atouts des noix, noisettes et des amandes

Différentes études - Fraser 1992 ; Spiller 1992 ; Durlach 1993 - montrent que les noix, les noisettes et les amandes (des fruits oléagineux regroupés, dans le monde anglo-saxon, sous l’appellation générique de «nuts») constituent un des facteurs protecteurs cardio-vasculaires.
On considère que cela est dû en premier lieu à leur profil lipidique : un rapport élevé entre acides gras polyinsaturés et saturés (7,4 pour les noix, 2,7 pour les amandes, 2,2 pour les noisettes) ; un pourcentage important d’acides gras monoinsaturés (en particulier dans les noisettes - 76 % - et dans les amandes - 68 % -) ; un pourcentage très bas d’acides gras saturés (8 à 10 %) par rapport au contenu lipidique total, lui-même élevé.
Autre mécanisme possible des effets bénéfiques de ces fruits oléagineux : l’action du magnésium. On sait qu’une déficience en magnésium constitue un facteur de risque cardio-vasculaire (du fait notamment d’une susceptibilité accrue des cellules aux peroxydations). Or, noix, noisettes et amandes ont un contenu élevé en magnésium (leur densité magnésienne est forte : 15 à 22 mg aux 100 kcalories), et ce magnésium a une excellente bio-disponibilité.

Même consommées en petite quantité, comme il est habituel (la portion dépasse rarement 25 à50 g), les noix, les noisettes et les amandes fraîches représentent un complément alimentaire d’excellente qualité. Et cela, sans dépasser 95 à 130k calories par portion (beaucoup moins qu’une barre chocolatée ou qu’une viennoiserie !). Ainsi, avec seulement 25 g de noisettes fraîches, on couvre plus de 40 % du besoin quotidien en vitamine E, et avec 25 g de noix fraîches, près de 15 %. L’apport en vitamines du groupe B n’est pas négligeable (en particulier en vitamine B1, B6 et B9), de même qu’en magnésium (particulièrement bien assimilé), en potassium, en phosphore, en fer, en zinc et en cuivre. Et les protéines fournies (2 à 3 g par portion) contribuent également à équilibrer l’apport quotidien (dans lequel il semble judicieux aujourd’hui d’accentuer la part des protéines végétales).

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