Les vertus de la cerise

La cerise douce (la variété Bing est la plus connue) se consomme fraîche, surtout dans les desserts, les salades ou les sauces. La cerise acidulée (surtout offerte en conserve, congelée ou séchée) sert plutôt à la préparation de tartes, de confitures et de jus. Cinq fois plus riche en antioxydants que la cerise douce, elle contribuerait à prévenir le cancer et plusieurs autres maladies.
La cerise est surtout caractérisée par un apport important en glucides (glucose et fructose) qui lui confère une valeur calorique élevée de 55,7 Cal/100 g. Elle est bien pourvue en vitamine C, en bêta-carotène, en fibres et en potassium.

La cerise acidulée est une source de vitamine A. Quant à la cerise douce, elle est source de fer. La cerise douce et la cerise acidulée sont des sources de vitamine C, de cuivre et de manganèse. La cerise est l'un des fruits rouges les plus sucrés d’où une valeur calorique au-dessus de la moyenne des fruits, il ne faut donc pas en abuser. Elle est diurétique, reminéralisante et riche en pigments antioxydants qui renforcent l’activité de la vitamine C.
Les anthocyanines de la cerise acidulée démontrent des activités anti-oxydantes et anti-inflammatoires in vitro. Ils constituent les principaux composés phénoliques de ce fruit. Comme plusieurs de ces composés, présents dans les végétaux, ils ont la capacité de neutraliser les radicaux libres du corps et de prévenir ainsi l’apparition de plusieurs maladies : cancers, maladies cardiovasculaires et diverses maladies chroniques. Ce sont principalement d’eux que proviendraient les effets antidouleur et de récupération musculaire de la cerise. Des chercheurs ont d’ailleurs constaté qu’en présence d’inflammation, leur administration à des rats diminuait leur sensibilité à la douleur, en plus de réduire l’œdème. De plus, les anthocyanines protègeraient les cellules nerveuses des dommages causés par le stress oxydatif.