Le poisson, vraiment bon ?

Passons rapidement sur l'idée reçue selon laquelle le poisson serait bon pour la mémoire parce qu'il est riche en phosphore (200mg/100g en moyenne). Pour fonctionner correctement notre cerveau a certes besoin de phosphore mais surtout d'une alimentation équilibrée et variée. Bien d'autres aliments contiennent du phosphore (la viande, les oeufs ...) dans des proportions analogues à celles du poisson.

Des publications récentes ont attiré l'attention sur d'autres bienfaits du poisson :
L’huile de poisson (riche en oméga 3) consommée au cours de la grossesse serait bénéfique pour réduire l’incidence d’eczéma et d’allergie alimentaire chez les nourrissons, dans les familles à risque d’allergie, selon une étude australienne menée auprès de 706 enfants.
Manger du poisson réduirait aussi le risque de maladie d'Alzheimer, d'après une étude présentée au congrès de la Radiological Society of North America. Le poisson, cuit au four ou à la poêle, consommé au moins une fois par semaine, pourrait favoriser la santé du cerveau et réduire le risque de développer des maladies dégénératives des neurones. Cependant, les consommateurs de poissons frits ne montrent pas les mêmes signes de protection contre le déclin des facultés intellectuelles.

Pour les femmes, consommer du poisson est bon pour leur cœur. C'est une étude danoise, publiée dans la revue de l'American Heart Association, qui met en avant que les femmes qui consomment peu ou pas de poisson ont un risque de problèmes cardiaques supérieur de 90% à celui encouru par les femmes mangeant du poisson chaque semaine. La plupart des femmes interrogées, qui consommaient du poisson régulièrement, déclaraient manger du cabillaud, du saumon, du hareng ou du maquereau, autant de poissons riches en oméga 3 qui protégerait contre les problèmes cardiaques ou vasculaires.