L'huile d'olive

Pour les Français, l'huile d'olive est l'aliment santé par excellence. 67 % des foyers en consomment. Il est vrai qu'elle est parée de nombreuses vertus.
L'huile d'olive est plébiscitée pour son goût, mais aussi pour ses vertus. Et ce n'est pas un hasard si c'est la fameuse pierre angulaire du régime méditerranéen...

Pour le Dr Patrick Serog, médecin nutritionniste, "on savait déjà que l'huile d'olive avait un effet protecteur grâce à ses acides gras mono-insaturés, on sait maintenant que les polyphénols de l'huile d'olive ont probablement aussi un rôle spécifique". Mais à condition de prendre une huile riche en antioxydants. Car le taux de polyphénols varie en fonction de l'origine, des saisons, de la variété d'olives, des conditions climatiques...

Oui, l'huile d'olive est effectivement une huile aux qualités nutritionnelles reconnues. Cela est en partie dû à la nature des graisses qu'elle contient. Rien à voir avec les fameux Omega-3 dont on vous vante les vertus à tous les rayons des supermarchés ! Non les graisses contenues dans l'huile d'olive sont dites "mono-insaturées". Ce type de lipides a un impact modéré sur le cholestérol, mais joue un rôle général dans la protection contre les maladies cardiovasculaires, notamment par rapport aux graisses saturées d'origine animale.

Mais l'huile d'olive contient d'autres éléments santé : les polyphénols. Ces composés font partie de la famille des antioxydants, et permettent de lutter contre les radicaux libres aux effets délétères : agressions des cellules, modification de l'ADN, oxydation du cholestérol. Or l'huile d'olive contient plus d'une vingtaine de polyphénols. Mais deux seulement sont réellement absorbés par l'organisme : l'hydroxytyrosol et le tyrosol. Et leur effet a notamment été prouvé par une étude européenne : Eurolive. Celle-ci a montré que la consommation d'une huile d'olive riche en polyphénols permettait d'augmenter le bon cholestérol (HDL) et de baisser le mauvais (LDL), et donc avait un impact très favorable sur les facteurs de risque cardiovasculaire.