Le poisson meilleur que les Oméga-3

Un groupe de chercheurs Anglais et Américains vient de publier les résultats d'une très large analyse de la littérature médicale dans le but de déterminer l'impact respectif de la consommation de poisson ou d'acides gras oméga-3 sur le risque de maladies cardiovasculaires (prévention primaire) ou sur le risque de rechute (prévention secondaire).
L'analyse a regroupé 26 études d'observation et 12 études d'intervention totalisant ainsi des données sur plus de 794 000 personnes. Les premiers résultats indiquent que les personnes qui consomment entre 2 et 4 portions de poisson par semaine ont un risque de maladies cardiovasculaire diminué de 6% comparativement aux personnes qui consomment entre 0 et 1 portion par semaine. Pour celles qui consomment au moins 5 portions par semaine le risque diminue de 12%. Malgré tout les chercheurs ne sont pas parvenus à trouver de lien entre la consommation d'acides gras oméga-3 et le risque de maladies cardiovasculaires, qu'ils soient apportés par le poisson ou sous forme de compléments alimentaires.

Malgré le nombre impressionnant de participants réunis dans cette analyse, seules 2 études d'intervention sur 12 ont évalué l'effet d'une supplémentation en acides gras oméga-3 dans la prévention des maladies cardiovasculaires sur des sujets en bonne santé. Il est aussi probable que chaque portion supplémentaire de poisson consommée entraîne une diminution de la consommation d'autres sources de protéines animales comme les viandes rouges qui pourraient être dangereuses pour la santé lorsqu'elles sont consommées en trop grande quantité.