Stimuler la mémoire avec les Oméga-3

La mémoire de travail de jeunes adultes pourtant au top de leurs capacités cognitives est encore améliorée après 6 mois de supplémentation en acides gras oméga-3 à longues chaînes issus du poisson, d'après une étude publiée dans PLoS One.
Au cours des 6 mois de l'étude, 11 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans ont reçu 2 grammes par jour d’un supplément d’oméga-3 contenant 750 mg/j d'acide docosahexaénoïque (DHA) et 930 mg/j d'acide eicosapentaénoïque (EPA), deux acides gras à longues chaînes que l’on trouve notamment dans les poissons gras (et que le corps est aussi capable de synthétiser à partir de l’acide alpha-linolénique des végétaux) .

Avant et après la supplémentation ont été réalisés un PET scan et des prélèvements sanguins destinés à déterminer la composition en acide gras des membranes cellulaires des globules rouges. La mémoire de travail a été évaluée par un test cognitif qui consiste à se souvenir d'une série de lettres et de nombres dans l'ordre. La mémoire de travail permet au cerveau d’adapter le raisonnement et résoudre les problèmes.
Avant même la supplémentation, il existait une association entre le statut en oméga-3 et les performances au test cognitif (p=0,009), ce qui signifie que les oméga-3 provenant de l'alimentation sont déjà liés à la mémoire de travail.
Après 6 mois de supplémentation, la corrélation entre les taux d'oméga-3 et la mémoire de travail a été significativement renforcée.
Il s’agit certes d’une petite étude, mais elle suggère que l’alimentation joue un rôle important dans le fonctionnement cérébral au début de l’âge adulte, qui est une période au cours de laquelle peuvent se développer des maladies psychiatriques et apparaître des déficits cognitifs.