L'huile de Colza

Il est impératif de connaître la biodisponibilité des oméga-3 car elle diffère d’une huile à l’autre. L’acide alpha-linolénique de l’huile de colza (70 %, 30 % gaspillé sur le plan calorique) ou de noix est plus facilement utilisable pour ses rôles fondamentaux que celui de l’huile de soja (26 % bio, 74 % gaspillé). L’huile de noix s’oxyde par contre très vite. Il faut savoir que dans 50 g de noix, il y a suffisamment d’oméga-3 pour assurer la ration journalière d’oméga-3 biodisponibles. Donc l’idéal, c’est l’huile de colza, éventuellement associée à l’utilisation de noix.

Y a-t-il un danger à consommer trop d’huile d’olive ?
La réglementation, un peu stupide, n’impose pas de seuil limite. Or, il s’avère que plusieurs études montrent que consommer plus de 50 grammes d’acide oléique par jour pouvait avoir des effets inverses à ceux escomptés (« surmortalité d’origine métabolique », Blankenhorn). Il est donc nécessaire de ne pas dépasser 40 g d’acide oléique ce qui correspond à 16,5 % de l’apport énergétique (2240 kcal) d’un homme adulte.
Mais si on cuisine normalement, cette limite est rarement franchie. En général, chez les populations qui consomment beaucoup d’huile d’olive, comme en Méditerranée, on ne dépasse pas à 30 à 35 grammes d’acide oléique ; ces régimes sont en général inférieurs à 1800 calories.