Que penser de l'étude sur les vitamines dangereuses pour les femmes

Que penser de l'étude sur les vitamines dangereuses pour les femmes

Une analyse publiée dans « Archives of Internal Medicine » montrerait que les femmes qui ont utilisé des compléments alimentaires ont connu une mortalité supérieure aux femmes qui n'en ont pas pris.
Malgré ses faiblesses à différents niveaux, cette étude a le mérite de mettre en exergue le risque lié à la toxicité potentielle du fer et du cuivre contenu dans les vitamines commercialisées en franc et aux Etats-Unis.
Les formulations des multivitamines de l'époque étudiée ( années 80 et 90) montrent une composition en fer dans des doses très élevées en particulier dans les marques de supermarché, potentiellement dangereuses pour tous et surtout pour des femmes d'âge mà»r qui n'éliminent que très peu de fer.
L'étude américaine aborde également la question sensible des vitamines synthétiques. En effet, cette étude relève un risque accru associé à la consommation de vitamine B6 (synthétique) et d'acide folique, la forme synthétique de la vitamine B9.. Des études ont lié des niveaux élevés de cet acide folique non métabolisé à une diminution de l'activité de cellules du système immunitaire précisément chez les femmes d'âge mà»r, ce qui pourrait augmenter le risque de cancer.
Il semblerait cependant que pour une grande partie de la population, la consommation régulière de suppléments de vitamines et de minéraux reste nécessaire. En revanche, il est important que les produits consommés correspondent à la population concernée. En tout état de cause, les compléments alimentaires ne devraient plus renfermer ni fer, ni cuivre. Quant aux vitamines du groupe B, en attendant des formes plus conformes aux besoins nutritionnels de l'homme, il faut choisir des formules apportant des doses relativement faibles, pour éviter leur accumulation dans l'organisme.