La petite histoire du pomélo

Le pomélo est seule espèce d'agrume à ne pas être originaire d'Asie. Il a été observé pour la première fois au 18ème siècle aux Barbades. La légende raconte que le comte franà§ais Philippi, chirurgien des armées capturé par las anglais aux Barbades, découvrit en 1823 ce fruit et fut à l'origine des premières plantations en Floride. Sa culture s'étendit dans plusieurs états au 19ème siècle et représente aujourd'hui un des agrumes les plus consommés dans le monde entier.
Son apport énergétique du pomélo reste modéré par rapport à celui des autres fruits.
Sa particularité la plus intéressante est sa richesse en vitamine C. Un demi fruit représente plus du 1/3 de l'apport conseillé pour les adultes et près de la totalité pour un enfant. Sa peau épaisse et son acidité lui permettent de conserver un taux vitaminique important plusieurs semaines après sa récolte.
De l''hespéridine, ou «vitamine P» est également présente dans ce fruit. Elle possède une action favorable sur la résistance des petits vaisseaux sanguins, est bénéfique en cas de fragilité des capillaires. potentialise et renforce l'action de la vitamine C du pomelo.
Une place particulière doit être donnée au calcium car bien que sa teneur ne dépasse pas 20 mg aux 100 g, il est bien utilisé par l'organisme, en raison du très bon rapport calcium/phosphore (supérieur à 1) et de la présence de vitamine C et d'acide citrique, qui favorisent sa bonne utilisation.
Malgré sa teneur élevée en acides organiques , le pomélo a un fort pouvoir alcalinisant* : dans l'organisme, les acides organiques se combinent avec les minéraux, laissant des résidus alcalins et non acidifiants.
Enfin, les fibres bien que moyennement abondantes ont l'originalité d'être constituées en partie par des substances pectiques, qui jouent un rôle régulateur sur le transit intestinal.