Booster son métabolisme pour maigrir

Facile à dire mais moins facile à faire.
Pour comprendre quels sont les moyens d'action dont nous pouvons disposer, il est important de comprendre les mécanismes qui régissent le fonctionnement du métabolisme.
Pour cela, il faut décortiquer les phases de la dépense d'énergie : le métabolisme au repos, l'activité physique et l'effet thermique des aliments.
Le métabolisme au repos représente l'énergie nécessaire pour faire fonctionner les organes comme le cerveau, le foie, les reins, en fait tout simplement pour rester tout simplement en vie. Elle représente à elle seule près de 70 % de toute l'énergie utilisée. Elle est plus élevée chez l'homme que chez la femme parce que les muscles consomment plus d'énergie. Elle est aussi plus forte quand on est jeune : après 25 ans, elle baisse de 2 % tous les 10 ans, et même de 5 % si l'on devient sédentaire. Elle est aussi influencée par le niveau des hormones thyroïdiennes : selon qu'il est élevé ou bas, la dépense d'énergie au repos peut varier de plus ou moins 10 %. Les femmes grandes à cause de la surface de la peau et/ou musclées dépensent aussi plus de calories, tout comme celles qui fument et qui sont stressées.
L'activité physique quotidienne est le deuxième poste de consommation énergétique avec environ 20 % des calories.
L'alimentation est un facteur majeur. Pour activer la thermogenèse- un mécanisme qui permet au corps d'éliminer les calories en excès en générant de la chaleur- mieux vaut éviter les aliments très glycémiants comme le pain blanc, les frites, les barres chocolatées, les corn flakes, les confiseries, les sodas, les biscuits et gâteaux. Et opter pour des repas riches en protéines. Il est conseillé de faire un minimum de musculation : celle-ci développera la masse musculaire et entretiendra une dépense calorique, même en dormant. Voici un autre truc : réduire d'un ou deux degrés la température de votre maison en hiver, dormir fenêtre ouverte et si vous êtes courageuse, alterner douches froides et saunas.