Les atouts santé des fruits rouges

Plusieurs études attestent de l'efficacité de la canneberge dans le traitement des infections urinaires à répétition, dont deux 2 études contrôlées contre placebo. Dans ces deux études rigoureuses, le risque d'infections à 12 mois est réduit de 40% chez les femmes ayant consommé du jus ou des extraits de canneberge par rapport au placebo. Il n'y a pas de différence d'efficacité entre jus et capsules de canneberge. La canneberge empêche des bactéries pathogènes (E. coli) d'adhérer aux cellules de la vessie.
Les cerises sont utiles dans la goutte. C'est en tous cas la conclusion d'une étude très récente au cours de laquelle des volontaires ont consommé environ 300 g de cerises. Le niveau d'acide urique du plasma a baissé 5 heures après, tandis que l'élimination urinaire augmentait logiquement. Par ailleurs, plusieurs indices inflammatoires dont la protéine C-réactive étaient eux aussi à la baisse.
Comme tous les fruits, les fraises apportent des antioxydants qui réduisent les dommages infligés par les radicaux libres à l'ADN. Mais les fraises ont un effet plus important car elles inhibent fortement la formation de composés cancérogènes appelés nitrosamines qui peuvent se former dans le tube digestif lorsqu'on ingère des nitrites ou nitrates et des protéines. Les nitrosamines, apportées en particulier par les charcuteries, sont accusées de provoquer des cancers digestifs. Les fraises inhibent jusqu'à 70% la formation de ces agents cancérogènes.
Des recherches conduites à l'université Tufts (Boston, Massachusetts) montrent la supériorité des myrtilles, mà»res, framboises et fraises pour renforcer nos défenses contre les radicaux libres, responsables du vieillissement.